Examen pratique : l’art du regard


Examen pratique : pourquoi l’observation fait réussir ou échouer

❶ Observation : le premier critère que les candidats sous-estiment

C’est officiel : la plupart des échecs viennent d’abord… du regard.
Ou plutôt, d’un manque de regard.

« L’observation, c’est 80% de la sécurité d’un trajet, explique Sandra, la patronne de My L, formatrice brevetée fédéral. Les mains suivent les yeux. Si les yeux n’analysent pas, le comportement devient passif, et donc dangereux »

Angles morts oubliés, rétro intérieur utilisé trop tard, regard figé lors d’un changement de direction : des détails qui semblent anodins mais qui déclenchent les erreurs éliminatoires les plus fréquentes.


❷ Dynamisme du regard : la compétence qui différencie un élève “moyen” d’un élève “prêt”

Les candidats qui réussissent partagent une caractéristique commune :
➡️ un regard dynamique.

Contrairement à ce que l’on croit, “bien regarder” ne consiste pas à scruter partout n’importe comment, mais à effectuer un balayage rapide et pertinent.
C’est la capacité à :

  • analyser l’environnement en continu,
  • anticiper avant de devoir réagir,
  • détecter les zones d’incertitude,
  • ne jamais rester visuellement “figé”.

“Un regard mobile donne une conduite mobile”, résument les moniteurs MyL.
C’est exactement ce que recherchent les inspecteurs : un candidat présent, connecté, vivant.


❸ Décomposition : la méthode professionnelle enseignée aux conducteurs certifiés

Pour initier ce dynamisme du regard, MyL Auto-École applique une méthode de décomposition, inspirée des techniques professionnelles utilisées dans les métiers de conduite (police, ambulance, transport).

L’idée :
➡️ Découper la route en unités d’analyse simples.
Un regard pour la voie, un regard pour les intersections, un pour les zones piétonnes, un pour les panneaux, un pour les dangers potentiels.

Cette décomposition permet au candidat :

  • d’éviter la surcharge mentale,
  • d’être plus précis,
  • de mieux anticiper,
  • et de garder une conduite fluide.

« Les élèves pensent souvent que tout va trop vite. En réalité, c’est parce qu’ils essaient de tout regarder d’un seul bloc. La décomposition simplifie la route et réduit le stress », explique un moniteur MyL.


❹ Fribourg : une ville qui exige un regard vif et intelligent

Les parcours typiques de l’OCN Fribourg sont célèbres pour leur variété :

  • giratoires multiples,
  • intersections serrées,
  • zones 30 complexes,
  • piétons imprévisibles,
  • priorités parfois déroutantes.

Pour les instructeurs My L, ce n’est pas un “piège”, mais une réalité urbaine.
L’examen ne teste pas la chance : il teste votre capacité à lire la ville.

« Fribourg est parfaite pour apprendre l’anticipation. Si un candidat sait gérer le centre-ville, il est prêt pour tout », assure l’équipe pédagogique.


❺ L’approche MY L : entraîner le regard plutôt que corriger des erreurs

Dans leur salle de formation, les instructeurs ne parlent pas seulement de trajectoires ou de manœuvres. Ils entraînent les élèves comme des sportifs analysant un terrain.

Au programme :

  • séquences de regard,
  • scénarios d’observation,
  • analyses d’angles morts,
  • exercices de lecture des indices,
  • repères visuels avancés,
  • simulations d’examen en conditions réelles.

Avec plus de 1500 élèves accompagnés chaque année, MyL affirme que le regard tient souvent plus du réflexe que de la connaissance.
Et les réflexes se construisent.


Conclusion — Le secret de la réussite n’est pas la technique : c’est le regard.

Ce que cette enquête montre clairement :
Les examens pratiques échouent rarement à cause d’un mauvais freinage ou d’une erreur de trajectoire.
Ils échouent parce que le regard n’a pas donné l’information à temps.

Fribourg, avec sa complexité et ses zones sensibles, devient ainsi un terrain d’entraînement privilégié pour ceux qui savent regarder.

Et si MY L Auto-École affiche un taux de réussite supérieur à 90 %, ce n’est pas un hasard :
➡️ l’école forme des conducteurs capables de lire la route, et non seulement de faire avancer une voiture.

Parce que conduire, ce n’est pas voir, c’est regarder.